Les proches du rockeur ont demandé le strict respect de leur intimité. Vendredi, la gendarmerie de l’île était déjà mobilisée pour mettre au point le dispositif de sécurité adéquat.

Après le tumulte des Champs-Elysées, le calme de « Saint-Barth ». Le président de la collectivité de cette île des Antilles, Bruno Magras, l’avait annoncé dès jeudi : Johnny Hallyday sera inhumé à Saint-Barthélemy, lundi, dans le cimetière de Lorient. C’est tout près de là, dans ce paysage de carte postal fait d’eau turquoise, de collines verdoyantes et de sable blanc, que le rockeur avait fait construire, en 2008, une villa au nom de sa fille Jade.

Selon nos informations, seul un comité « très restreint » devait initialement se rendre à cette cérémonie réservée aux plus proches. Mais après l’ « hommage populaire » de Paris samedi, le nombre de convives pourrait avoir doublé, passant d’une « petite trentaine » à environ soixante.

La présence de ces personnalités, pour certaines très célèbres, couplée à l’importance et à la médiatisation de l’événement, pose évidemment des questions de sécurité. Le vœu, émis par la famille, de voir sa quiétude strictement préservée mobilise les services de gendarmerie, chargée de la faire respecter.

Une « réunion préparatoire » s’est tenue dès vendredi après-midi (dans la nuit de vendredi à samedi en métropole) pour mettre en place, malgré le flou qui entourait les arrivées, les contours d’un dispositif adéquat. « Très verrouillé », celui-ci devrait mobiliser quelque 150 individus et prendre effet dès l’atterrissage des premiers proches, dimanche. Il ne devrait être levé qu’à partir du moment où tout ce beau monde, escorté durant son séjour, aura redécollé.

« Ce n’est pas dans notre tradition d’agacer les stars »

D’ici là, la sépulture de l’idole des jeunes sera « sans aucun doute » inaccessible au public, selon une source proche du dossier. Les fans devront donc attendre pour s’y recueillir. Une consigne dont les autorités pensent qu’elle sera acceptée sans encombre par les habitants de l’île.

« Ce n’est pas dans la tradition des gens d’ici d’agacer les stars », appuie un officiel. Au cabinet d’un élu de l’île, on confirme cette discrétion locale : « Vous savez, Saint-Barthélemy constitue probablement le seul endroit sur Terre où (le milliardaire russe) Roman Abramovitch se déplace sans garde du corps. S’il y a une vingtaine de curieux, ce sera déjà beaucoup… »

Plutôt que des complications, certains responsables attendent surtout de cette cérémonie de possibles retombées positives pour la vie de l’île. Depuis le passage destructeur des ouragans Irma et Maria, en septembre, ce paradis huppé – coût moyen d’une chambre d’hôtel : 682 euros – attend toujours le retour de sa clientèle de luxe.

Alors que 37 % des emplois de l’île sont liés au tourisme, l’inhumation du plus célèbre des rockeurs français pourrait donner un « coup de projecteur » bienvenu. Cela tombe bien : la fin d’année marque justement le départ de la saison touristique la plus favorable. Un petit réconfort pour cette île qui perd un de ses habitants les médiatiques… Et les plus enthousiastes.

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Musicien amateur, je suis passionné par la musique et je participe à la rédaction d'articles pour actumusique.fr dans les rubriques actualités et Disques & Videos.